Transmission et héritage

Morihei Ueshiba (14 décembre 1883 – 26 avril 1969 )

Né à Tanabe au Japon, Morihei Ueshiba est un enfant chétif mais intelligent. Son père lui fait prendre des cours de sumo et de natation pour le renforcer physiquement. Engagé dans la guerre russo-japonaise, il étudie les techniques de combat. Il poursuit l’étude des arts martiaux, notamment le Daitoryu Jujutsu auprès de maître Sokaku Takeda. Il s’initie également auprès de maître Onisaburô Deguchi à la religion shintô. En 1925, il remporte un duel contre un officier de marine et a une révélation spirituelle qui lui inspire sa propre discipline qu’il nomme aikibudo en 1930. E ? 1941, il est invité à montrer son art à l’empereur en personne. La seconde guerre mondiale vide les dojos, et en 1942 Ueshiba se retire à Iwama et dépose le nom aïkido pour se démarquer des autres arts martiaux. Le sanctuaire de l’aikido est créé à Iwama. Après la défaire japonaise, les américains interdisent la pratique des arts guerriers. L’aïkido est le premier à être de nouveau autorisé, en 1948. Le dojo central de l’aïkido, Hombu Dojo, ouvre à Tokyo. À partir des années 1950, des élèves sont envoyés dans le monde pour répandre la pratique de l’aïkido. Ueshiba acquiert le titre de O Sensei et continue l’évolution de sa discipline en art de la paix. À partir de 1930, il vient enseigner au Hombu Dojo. En 1969, il est atteint d’un cancer foudroyant et meurt le 26 avril.

Nobuyoshi Tamura (2 mars 1933  – 9 juillet 2010)

Né à Osaka au Japon, son père est professeur de kendo. Il devient disciple de Ueshiba en 1953 et est envoyé en France en 1964. Il devient directeur technique de la FFAB en 1980 et anime de nombreux stages en France et à l‘étranger.. Il fonde le Dojo Shumeikan, dans le village de Bras dans le Var en 1992. Il reçoit son 8e dan en 1975 et refuse le 9e dan qui, selon lui, ne pouvait lui être attribué que par O Sensei. Il meurt en 2010, à l’âge de 77 ans.

André Nocquet (30 juillet 1914 – 12 mars 1999)

Ceinture noire de judo et self-défense. Il s’engage dans la résistance durant la seconde guerre mondiale et est fait prisonnier, puis s’évade à deux reprises. Il reçoit la Croix de guerre pour ses faits d’armes. Il découvre l’aikido en 1949, et en 1955 il est invité à venir étudier auprès de maître Ueshiba. Il est également chargé d’une mission culturelle pour mieux faire connaître les traditions japonaises en France. De retour en France en 1958, il œuvre à la création du diplôme d’État de professeur d’aikido et coopère avec Nobuyoshi Tamura pour unifier et répandre l’enseignement en France. En 1988, il crée le GHAAN au sein de la FFAB.

Jean-Marc Maechler (1954 – )

Né en Lorraine, il déménage à Paris en 1975. Il entre en 1986 au club Athéon de maître Nocquet dans le 16e arrondissement. À la mort de Nocquet, il poursuit l’étude auprès d’Hervé Dizien. Son parcours professionnel le mène à Saint-Étienne où il reprend la section aïkido de l’Amicale Laïque de Beaulieu en 2008. Il y enseigne pendant 15 ans avant de prendre sa retraite et de partir pour la Bretagne en 2023, où il enseigne depuis au dojo de Ploërmel.

Fabien Mathevet (1979 – )

Né à Saint-Chamond, il part en Angleterre en 2000 pour ses études et y fait sa première rencontre de l’aïkido et du iaido, au club de Pity Me à Durham sous la direction de Malcolm Blackwood. Après ses études et ses débuts professionnels, il revient à l’aïkido en 2008 en ouvrant la porte de l’Amicale Laïque de Beaulieu. Sous l’enseignement de Jean-Marc Maechler, il passe son shôdan, puis son nidan en 2022. Il obtient le Brevet Fédéral la même année et reprend les rênes du club au départ de Jean-Marc en 2023.

Christophe Rouvrais (1973 – )

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